Pendant 13 ans, j’évolue dans l’univers très masculin de la finance à des postes à hautes responsabilités. Ce monde très patriarcal, presque militaire, ne laisse pas de place aux émotions ni au féminin.
Alors, je refoule ma féminité pour gravir les échelons et “réussir”.
En plus de renier une part de moi-même, j’évolue dans un univers où la pression est à son maximum. Mon poste regroupe le travail de 4 personnes et je subis une charge mentale extrême en permanence.
Je veux plaire aux autres, je veux que tout soit parfait, agir pour rentrer dans le moule du patriarcat. Alors je prends l’autoroute des conventions. Je suis les injonctions de la société, celles qui rassurent ma famille, sans me demander ce que moi je veux vraiment.
Cette pression constante pour réaliser des objectifs trop ambitieux couplée à la charge du quotidien me consume. Je suis broyée par cette spirale infernale.
Finalement, le 29 mai 2019, je m’effondre.
En effet, comme c’est le cas dans beaucoup d’entreprises, dans cet univers professionnel très fermé, aucune place n’est faite pour parler de santé mentale. Je souffre d’une absence d’écoute et de soutien.
Malgré plus de dix ans d’implication extrême dans mon travail, le jour où je mets un genou à terre, je ne trouve personne pour m’aider, alors que j’oscille entre colère et culpabilité d’abandonner le navire.
Je réalise alors que je ne suis qu’un numéro. Je dois être remplacée par un nouveau numéro plus “solide” et plus efficace.
Je reste plus d’un an en arrêt maladie, épuisée. Pendant cette période, je passe beaucoup de temps à dormir, à me reposer, à m’écouter, à m’interroger sur l’avenir et à lire pour comprendre comment sortir du burn-out.
Je teste de multiples choses parfois utiles, parfois moins, mais souvent coûteuses. Car oui, sortir d’un burn-out coûte cher, surtout de manière naturelle.
Je prends conscience que c’est aussi dur et douloureux pour mes proches qui se sentent démunis, qui veulent m’aider, mais n’y arrivent pas. Ils veulent me bousculer, mais je n’ai pas la force. Ils veulent me rassurer, mais n’ont pas les bons mots…
Quand on est en burn-out, on ne comprend pas nous même ce qui nous arrive, c’est donc très difficile de parler, de verbaliser ce mal être global, cet état de crise générale que l’on n’arrive plus à contrôler…
Avec le recul, je sais que c’est important de ne pas rester seule. Il est primordial dans la guérison de parler, de partager. On a besoin d’une béquille, d’un soutien pour pleurer, pour nous écouter, nous réchauffer, nous comprendre et nous soutenir …
Je dois faire passer mes valeurs au premier rang pour VIVRE tout simplement.
✔️ Je suis coach certifiée et spécialisée dans le traitement du burn-out et de la charge mentale.
✔️ J’ai fait un burn-out sévère, je comprends ce que tu traverses. Ce que tu vis n’est pas une fatalité. Je veux aider un maximum de femmes à être épanouies et heureuses professionnellement et être en paix personnellement après avoir traversées l’enfer. Je veux consacrer ma vie professionnelle à aider les autres à prévenir et guérir ce qui est devenu le mal du 21e siècle
✔️ Je suis certifiée en CNV (Communication Non-Violente).
✔️ Je suis fan de développement personnel et d’anthropologie des fondements universels de la
domination masculine et de la place des femmes dans la société.
✔️ J’ai créé un accompagnement unique qui relie le corps et l’esprit.
✔️ Je ne me cache pas derrière des formations en ligne, je suis à tes côtés et je ne t’abandonne pas.
✔️ Pendant 10 ans, j’ai accompagné des porteurs de projets à créer leurs entreprises.
Accompagnement personnalisé et individualisé
En direct, pas de vidéos pré-enregistrées
Un espace sans jugement
Un groupe de soutien et de paroles entre femmes
Un accompagnement esprit et corps
Au cours de ma reconstruction, je me fais accompagner. Je sais qu’il manque quelque chose dans la nouvelle vie que je me suis construite. Je vais bien, mais je n’ai pas encore trouvé mon pourquoi, ce qui me fait vibrer, mon moteur de vie. Je ne suis pas épanouie.
Après 10 ans dans le même secteur, je me demande ce que je vais bien pouvoir faire d’autre. Il m’est impensable de retourner là où j’ai failli mourir.
Mais je me dis que je ne sais rien faire d’autre. Pendant 13 ans, j’ai travaillé dans ce milieu. Que puis-je faire d’autre ? Comment ?
Dois-je reprendre des études ? Mais lesquelles ? Comment ? À mon âge, n’est-ce pas trop tard ? C’est la panique dans ma tête … que vais-je faire de ma vie ?
Quand on est au fond du seau, qu’on a perdu confiance en soi, c’est difficile de trouver ses talents et ce qui nous fait vibrer.
Puis après plusieurs mois de repos, d’écoute et de découverte de moi-même, un matin je décide qu’il est temps que j’avance. Je ne sais pas comment, mais je suis prête.
Je fais alors appel à un coach.
C’est ensemble que nous débloquons mes croyances, mes peurs et les réponses à mes interrogations.
Ce qui m’anime vraiment, c’est d’aider les autres, apporter ma pierre à l’édifice, lutter pour réparer les injustices du monde du travail et principalement celles des femmes.
Aujourd’hui, lorsque je regarde en arrière, je suis fière du chemin parcouru !
✔️ Je suis sortie d’un burn-out sévère
✔️ J’ai vécu une rupture amoureuse au moment où je relevais à peine la tête de mon burn-out et j’ai continué à avancer, à faire de moi ma priorité
✔️ Je me suis rencontrée, découverte, reliée à mon féminin et ma vulnérabilité
✔️ J’ai appris à m’écouter et à ralentir, pour me connecter à mon intuition
✔️ J’ai découvert ce qui m’animait et ce qui me faisait vibrer. Alors j’ai démissionné d’un CDI confortable, mais mortifère, pour réaliser la vie dont je rêvais : devenir entrepreneur, créer une société qui a du sens, quitter Paris et vivre à côté de l’océan
✔️ J’ai repris mes études pour être certifiée en tant que coach et j’en suis fière
✔️ J’ai créé un accompagnement spécifique pour les femmes au bord de la rupture pour les prévenir du burn-out ou aider celles qui ont franchi la ligne rouge et ont sombré
✔️ J’ai fait d’une de mes passions un métier autour de la cuisine et de l’image tout en aidant des personnes qui sont atteintes d’une maladie ou d’une intolérance
✔️ Je suis heureuse, épanouie, en paix et pleine de motivation avec plein de nouveaux challenges et projets qui me font vibrer. .. et j’ai retrouvé l’amour
Pendant que je parcourais mon chemin pour me relever de mon burn-out, j’ai réalisé plusieurs choses :
Ces constats m’ont amené à pousser ma réflexion plus loin. Pourquoi les femmes sont plus sujettes au burn-out ? Pourquoi sont-elles plus en souffrance ? Pourquoi font-elles plus de sacrifice dans leur vie ?
Nous sommes toujours dans une société où le patriarcat est la norme. On estime qu’en moyenne, les charges familiales et domestiques constituent 28 heures de travail par semaine pour une femme, soit deux fois plus qu’un homme. Bien sûr, ce temps de travail n’est pas reconnu ni rémunéré.
À cela s’ajoute bien souvent la charge professionnelle, d’autant plus forte lorsqu’on est entrepreneure ou qu’on exerce un poste à responsabilités; Sans oublier :
La charge mentale ne laisse aucun répit, lorsqu’elle s’accumule, elle peut provoquer des dégâts physiques (maux de dos, insomnies, migraines…), des disputes au sein du couple, des dysfonctionnements dans votre entreprise, voire pousser au burn-out.
Mais, une nouvelle fois, l’éducation des femmes et la société font qu’elles sont nombreuses à ne pas être conscientes du problème. Elles pensent qu’il est normal de se sentir épuisée, ne partagent pas leur souffrance et restent dans le silence.
Et cela participe à maintenir les inégalités.
Les femmes culpabilisent, perdent estime et confiance en elles, ont l’impression de n’être bonnes nulle part et passent à côté de leur vie. Elles essayent de tout gérer seules, de tout faire parfaitement et objectivement, ce n’est pas possible.
Sous cette pression sociétale, elles sont stressées, épuisées, au bord de l’explosion et cela sans reconnaissance !
Elles sombrent alors dans le burn-out. Non pas parce qu’elles sont plus fragiles psychologiquement, mais bien parce qu’elles assurent des doubles journées.
Il ne faudrait pas seulement repenser les rôles au sein de la famille, mais à l’échelle de la société.
Je souhaite qu’elles reprennent confiance en elles, se libèrent de leurs croyances limitantes et de cette pression constante pour la quête de la perfection.
Je veux qu’elles prennent leur place dans la société, leur rôle dans les entreprises, qu’elles deviennent des cheffes d’entreprise. Plus de féminin aux commandes ferait plus de bien. Remettons de l’humain et de la douceur dans la société et les entreprises.
Je veux qu’elles retrouvent leur joie de vivre, leur potentiel et leurs talents.
Je crois que la sororité est une des solutions majeures pour repositionner la femme à sa juste place dans la société.
Arrêtons de subir nos vies pour des codes et croyances qui ne nous appartiennent plus et qui ne sont plus d’actualités !
Libérons-nous et déployons notre potentiel féminin !
Il n’est plus tolérable que les femmes soient écrasées par le poids de la charge mentale et tombent malades, dépriment, se crament et fassent des burn-out.